
Comme on le sait, la distance du sujet par rapport à la source de lumière peut être utilisée pour régler la chute de la lumière sur le sujet – dans ce cas le visage du modèle. Plus le modèle est proche de l’éclairage annulaire, plus les différences entre les zones les plus claires du visage (zone centrale du front, arête du nez) et les zones plus sombres (tempes, oreilles, zone arrière des joues) sont importantes. Vous pouvez donc aussi régler le « drame » de la lumière par la distance ; cela salue la loi de la distance carrée.
De plus, l’empreinte individuelle de la bague lumineuse sur la photo est le réflexe lumineux en forme de beignet (hmmm, délicieux…) dans l’oeil du modèle. Sa taille est bien sûr également déterminée par la distance entre le modèle et la lampe annulaire : plus elle est proche, plus elle est grande.
J’aime quand le réflexe n’est pas trop petit, mais reste dans la zone de l’iris, c’est-à-dire que la taille minimale est autour de la pupille. Pour le travail gratuit avec les modèles, je trouve ce réflexe de lumière très cool. Pour un portrait d’entreprise, c’est trop offensant pour moi ; dans ce cas, la lumière de pince éprouvée serait mon outil de choix.
En parlant de l’iris
Les iris sont (oui, « iris » est, selon le Duden, une forme approuvée du pluriel de l’iris singulier en plus de « irides » et « irides ») grâce à la vue dans une source de lumière permanente, bien sûr, également magnifiquement large. Ce n’est là qu’un des principaux avantages du travail avec la lumière permanente en général : la pupille reste petite, l’iris est grand et l’œil est coloré. Je l’aime bien.